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Jour J - T23 : La Republique Des Esclaves

couverture de l'album La Republique Des Esclaves

Série : Jour JTome : 23/51Éditeur : Delcourt

Scénario : Fred Blanchard, Fred Duval, Jean-Pierre PécauDessin : FafnerColoriste : Fafner

Collection : Néopolis

Genres : Historique

Prix : 14.95€

  • ZOO
    note Zoo2.5

    Scénario

    3.0

    Dessin

    1.5
  • Lecteurs
    note lecteurs
    0 critique

Le synopsis de l'album La Republique Des Esclaves

58 avant Jésus-Christ. La République des affranchis, fondée par Spartacus en Sicile, défie l'armée romaine et fait trembler Rome depuis treize ans. Mais la crainte d'une nouvelle guerre contre Carthage redonne à la Sicile un statut de terre stratégique. Jules César est donc chargé, plutôt que d'aller en Gaule, de conduire les légions qui attaqueront Spartacus et les siens.


La critique ZOO sur l'album La Republique Des Esclaves

La révolte des esclaves menée par Spartacus a lieu de 73 à 71 avant notre ère. Les rangs des premiers évadés grossissent rapidement jusqu’à se transformer en armée qui gagnera plusieurs batailles contre l’armée romaine. Quand Spartacus veut faire évader des Hommes en Sicile, sa révolte capote. Jour J part du principe que cette fuite a réussi, pour une histoire en demi-teinte...

En – 71, Spartacus et son armée d’esclaves quittent l’Italie pour la Sicile. Ils y fondent une république libre. Treize ans plus tard, César attaque l’île avec ses légions pour en finir avec Spartacus mais surtout récupérer cette île, pont essentiel entre l’Italie et l’Afrique.

Jour J T.23

Le décrochage historique de cette uchronie apparaît clairement pour entrainer aisément le lecteur dans l’Antiquité. Cependant une fois passé cette étape délicate du départ pour la Sicile, le rythme s’enlise dans une histoire assez banale d’espionnage, de pression et de bataille. Le choc tant attendu entre César et Spartacus est ensuite réduit à la portion congrue, frustrante tant le face-à-face aurait pu être épique. Cette déception est cependant effacée par la surprise qui clôt de l’album et pourrait ouvrir une nouvelle grande uchronie.

Le dessin surprenant laisse une impression d’immobilisme. Les personnages, un peu trop empesés rappellent les formes géométriques massives des bas-reliefs. Les visages pas toujours d’une grande régularité, laisse un goût un peu amer.

Une bonne idée qui a un peu manqué sa cible...

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