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Infinity 8 - T3 : L'Evangile selon Emma

couverture de l'album L'Evangile selon Emma

Série : Infinity 8Tome : 3/8Éditeur : Rue de Sèvres

Scénario : Lewis Trondheim, Fabien VehlmannDessin : Olivier Balez

Genres : Science-Fiction

Public : À partir de 12 ans

Prix : 17.00€

  • ZOO
    note Zoo4.0

    Scénario

    3.0

    Dessin

    5.0
  • Lecteurs
    note lecteurs3.3
    2 notes pour 0 critique

Le synopsis de l'album L'Evangile selon Emma

Reboot à bord de l’Infinity 8 ! Détournées de leur mission pour sauver le vaisseau au bord de la destruction, Yoko Keren et Stella Moonkicker ont malgré tout rapporté de leur exploration des informations cruciales : Kornaliens nécrophages et aspirants nazis sont désormais neutralisés ; le champ est libre pour activer une nouvelle trame temporelle et un nouvel agent.

Ce sera le Marshall Emma O’Mara : pacifiste, pieuse, respectueuse de la hiérarchie et des traditions, cette véritable légende des forces de l’ordre puise sa détermination et sa redoutable efficacité dans sa foi. Mais les convictions les plus sincères sont parfois les plus dangereuses... Sous sa couverture d’agent irréprochable, Emma attend son heure : à la 3e boucle, elle le sait, le Capitaine la choisira pour la procédure 8. Alors elle fera ce qu’elle doit pour empêcher le prochain reboot. Car cette trame temporelle doit rester la dernière :...

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La critique ZOO sur l'album L'Evangile selon Emma

Le vaisseau spatial Infinity 8 est toujours en proie à une nécropole géante qui l’empêche d’avancer. Les agentes (très) spéciales se succèdent pour permettre à l’équipe de poursuivre sa route. C’est au tour de la belle Marshall Emma Ô-Mara, au look vintage et soigné, de s’y coller. Mais la troisième boucle temporelle initiée par le Capitaine du vaisseau est une vraie boucherie...

La série avait démarré en trombe. Le scénario de Lewis Trondheim, accompagné dans ce troisième volume de Fabien Vehlmann, perd un peu de souffle à mesure que l’Infinity 8 tente de se sortir des rondes de l’espace et d’avancer. On se perd un peu dans les histoires de psychohacking. Même si, convenons-en, le résultat reste drôle malgré le récit en demi-teinte.

Mais le lecteur, qui pourrait être déçu par l’avancée du scénario de cette troisième aventure, pourra se rattraper en profitant du trait rétro et vintage d’Olivier Balez. Quelle explosion graphique spatiale ! Trait à l’ancienne, monstres calibrés SF des années 70, couleurs chatoyantes... Les fans de science-fiction façon pulp en prennent plein les mirettes avec ce troisième tome. Ce virage graphique redonne du souffle après le dessin beaucoup plus contemporain des deux premiers tomes.

Infinity 8, série concept, n’a pas fini de surprendre son lectorat. La recette fonctionne à merveille, même s’il paraît logique de trouver des inégalités dans la façon de conduire le scénario comme la construction graphique. C’est le prix de la diversité qui offre un spectre narratif et pictural aussi vaste que l’espace.


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