ZOO
couverture de l'album

Série : Geist MaschineTome : 1/1Éditeur : Rue de Sèvres

Dessin : LRNZ, Lino GrandiAuteur : Traducteur : Marc Lesage

Genres : Aventure, Science-Fiction

Prix : 22.00€

  • ZOO
    note Zoo5.0

    Scénario

    5.0

    Dessin

    5.0
  • Lecteurs
    note lecteurs
    0 critique

Le synopsis de l'album

La Terre a survécu à une apocalypse qui a mené l'humanité au bord de l'extinction. Seuls de petits groupes isolés échappent aux mutations et tâchent de survivre dans un monde où une nature sauvage et violente a repris ses droits, recouvrant désormais les ruines de l'ancienne technologie. Mais il se dit parmi les survivants qu'au-delà de la mer d'arbres et du désert toxique subsiste une ville mythique, Utan, où l'humanité a sauvegardé les fondations de sa civilisation perdue. Légende ou cité miraculeusement préservée ? C'est en essayant de rejoindre ce nouvel Eldorado que deux frères, Len et Sol, voient mourir leur mère et l'homme qui les accompagnaient. Sauvés de justesse par Aiden, un adolescent solitaire et taciturne, les deux enfants tentent de récréer un noyau familial et trouvent refuge au sein d'une étrange structure métallique, ignorant la véritable nature de leur nouveau foyer.


La critique ZOO

Quelle belle découverte, cette Geist maschine ! L’histoire dépeint un futur effrayant et poétique où des enfants défient les événements car ils veulent avoir foi en les valeurs de la famille. Après l’apocalypse, le printemps ? 

Dans un futur postapocalyptique où seuls quelques poignées d’humains survivent, deux enfants, Len et Sol, se retrouvent orphelins après le décès de leur mère. Ils sont recueillis par Edain, un adolescent misanthrope et débrouillard. D’un côté il est ravi de sortir de sa solitude, de l’autre il doit faire des concessions, ce à quoi il n’est pas habitué. Et quand ses nouveaux amis lui forcent la main en accueillant une jeune fille, Eirene, rien ne va plus. Surtout qu’elle est poursuivie par les siens. 

Geist Maschine

Geist Maschine Tome 1
© LRNZ - Rue de Sèvres

Une des trouvailles de Lorenzo Ceccotti, qui signe Lrnz, est le repère qu’il a choisi pour cette bande de gamins : un mécha gigantesque qui semble n’être qu’une ruine perdue au milieu de la forêt. Mais en cherchant bien, peut-être qu’on peut le faire fonctionner… Un autre atout est la capacité de l’auteur à créer des personnages attachants. Sol, le plus jeune des deux orphelins, ne parle pas. Mais de par son caractère déjà bien affirmé, il sait transmettre des émotions au lecteur. Il est de plus un moteur essentiel de l’action. Les autres aussi sont touchants, tel Aiden qui souffrait de sa solitude même s’il ne veut pas l’admettre. Ces enfants ballottés par la vie essaient de reconstituer une cellule familiale comme devrait en avoir chaque enfant. 

Le graphisme, de facture très agréable, est influencé par le manga et la construction du récit est plutôt un mix entre la BD européenne et le comics. Le découpage est très varié, contribuant à la musicalité graphique du dessin. Les couleurs sont liées aux événements, suscitant un sentiment d’oppression ou poésie. Et ce n’est pas faire injure à l’auteur que de penser qu’il a dû avoir Miyazaki parmi ses inspirations. 

Cet épais volume qui court sur plus de 200 pages appelle une suite. Nous avons hâte de retrouver cet univers poétique, d’autant plus que Lrnz distille des indices sur le passé comme sur le présent qui donnent vraiment envie d’en savoir plus.

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