ZOO
couverture de l'album And back

Série : BouncerTome : 9/12Éditeur : Glénat BD

Scénario : Alejandro JodorowskyDessin : François Boucq

Collection : Grafica

Genres : Aventure

Prix : 14.95€

  • ZOO
    note Zoo4.0

    Scénario

    2.5

    Dessin

    4.0
  • note lecteurs4.3
    3 notes pour 1 critique

Le synopsis de l'album And back

S’il veut faire juger Pretty John pour ses crimes, le Bouncer va d’abord devoir s’évader du pénitencier de Deep-End dans lequel il se retrouve pris au piège. Située au beau milieu d’un désert brûlant infesté de crotales et autres joyeusetés, cette prison est un trou à rats de la pire espèce régie par ses propres règles. Une véritable cour des miracles qui rassemble la plus belle bande de salopards de tout l’Ouest. Et c’est le diable en personne qui règne ici en maître ! Pas facile de sortir de ce guêpier, surtout quand on a une horde sauvage à ses trousses…

Fin du diptyque sanglant et grandiose initié par le tome 8 dans lequel le héros culte de Jodorowsky et Boucq a fort à faire s’il veut faire triompher la justice. Non, Bouncer, cette fois-ci, on ne donne pas cher de ta peau !


La critique ZOO sur l'album And back

La fin du diptyque engagée par To Hell nous mène aux confins du désert où se terre Pretty John, sa mère…et une armée de bandits... Le Bouncer frappe encore et on aime ça !

Ce tome annonce la couleur avec une couverture avec le Bouncer face à la chaleur du désert, là où le premier tome l’embourbait dans la neige. En effet, le Bouncer a suivi jusqu’en plein désert, Pretty John, un bandit meurtrier aux tendances sadiques plus qu’affirmées. Il se retrouve, dès le début de ce tome, emprisonné dans le pénitencier de Deep-End.

Cet endroit est l’équivalent de l’Île de la Tortue, l’inexpugnable repaire des pirates, en plein milieu du désert. Le Bouncer va en revenir, on le sait dès la couverture, mais il va en profiter pour y mettre une pagaille de tous les diables et accessoirement tout casser. Ressemblant plus que jamais à un James Bond déchainé, il nous emmène dans un univers à la frontière du fantastique et du Far West. On retrouve dans sa descente aux Enfers tous les éléments d’une bonne histoire d’action : de la violence, du sexe, des méchants charismatiques et un héros qui ne l’est pas tant que ça.

Comme toujours, les dessins de Boucq sont géniaux. Si l’histoire est un peu simpliste, on se délecte systématiquement du dessin qui restranscrit si bien les mouvements. La violence omniprésente doit beaucoup plus à Boucq qu’à Jodorowsky qui sort le Bouncer de l’imbroglio dans lequel il l'avait plongé par une pirouette scénaristique décevante.

On ressort néanmoins de ce tome soulagé. La fin reste grandiose malgré tout et l’aspect mythique qui imprégnait les premiers tomes n’a toujours pas disparu. Le Bouncer veille sur nous du haut de son tabouret tout comme certains Gaulois vont faire leur banquet. Bref, le Bouncer est entré dans la légende.


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Commentaire et critiques (1)

note de la critique de mydear

5.0

Toutes les pages dessinées par boucq sont de véritables performances, que ce soit dans la prison ou au cœur du désert hostile. Magnifique.

Le 29/11/2013 à 23h07