La prise d’otages sur le Standard-Island n’est qu’un leurre ! Le but des terroristes est de faire sauter le navire avec tous ceux qui sont à bord ! Une course contre la montre s’engage pour Nao et ses amis. Un quatrième tome qui confirme la reprise en main d’Aquablue par Reno et Régis Hautière. Aquablue a fait sa mue et offre un nouveau visage qui est, n’en déplaise aux puristes, convaincant.
Nao est dans une impasse, s’il ne se rend pas aux terroristes qui veulent chasser les humains d’Aquablue, ces derniers menacent d'exécuter des otages et de couler le Standard-Island, cet énorme bateau-ville représentant l’avenir des humains sur Aquablue. Le pire, c’est que cette prise d’otages n’est qu’un prétexte pour gagner du temps. Les terroristes voulant surtout de capturer Nao et couler le bateau... Sur la Terre, Dupré découvre enfin l’identité de celui qui cherche à provoquer le chaos sur Aquablue...
Le nouveau visage d’Aquablue est avant tout graphique : dès que l’on se plonge dans ce quatrième tome orchestré par Régis Hautière, on retrouve sans peine les intrigues et les rebondissements qui ont fait d’Aquablue ce qu’elle est aujourd’hui, un classique. Le scénariste l’avoue, c’est un fan de la série et son scénario s’en ressent, pour notre plus grand plaisir.
Le dessin de Reno marque une vrai tournant dans cette série qui suivait jusqu’à présent les principes de la plume franco-belge. Au diable les planches qui rappellent le travail à la plume ! Reno impose un style définitivement numérique. Si ce choix a pu soulever des critiques lors des premiers tomes, force est de constater que Nao se porte très bien ainsi.
Ce tome confirme qu’Aquablue se porte bien et personne ne viendra s’en plaindre !