ZOO

Jusqu'ici tout va bien

couverture de l'album Jusqu'ici tout va bien

Éditeur : Rue de Sèvres

Auteur : Auteur adapté :

Collection : Bandes dessinées ado-adulte

Prix : 20.00€

  • ZOO
    note Zoo4.5

    Scénario

    4.5

    Dessin

    4.5
  • Lecteurs
    note lecteurs
    0 critique

Le synopsis de l'album Jusqu'ici tout va bien

1968, dans une petite ville de l’État de New York. Un père sans repères, une mère sans remède. Deux grands frères, l’un brutal, l’autre avalé par la guerre du Vietnam. Pas assez d’argent à la maison, des petits boulots pour se maintenir à flot. Trop de bagarres au collège. Une bibliothèque ouverte le samedi pour s’évader. Une collection d’oiseaux éparpillée à tous les vents. Des talents inexploités. Et une envie furieuse d’en découdre avec la vie. Dans ce contexte sinistre, mais pas dénué d’espoir, Doug s’efforce de ne plus être ce que tout le monde semble penser qu’il est, un « voyou maigrichon ». Grâce à Lil, alliée inattendue, il va trouver la force d’affronter le passage de l’adolescence et l’envie de rêver à des horizons plus radieux.


L'important, ce n'est pas la chute…

Nicolas Pitz livre une adaptation attachante et révoltante du roman de Gary D. Schmidt. Que va devenir le jeune Douglas, fils d’une famille pauvre de Brooklyn en pleine guerre du Vietnam ? Un récit épatant, un dessin sensible.

« C’est l’histoire d’un homme qui tombe d’un immeuble de 50 étages. Le mec, au fur et à mesure de sa chute, il se répète sans cesse pour se rassurer : "Jusqu’ici tout va bien. Jusqu’ici tout va bien. Jusqu’ici tout va bien." Mais l’important, c’est pas la chute, c’est l’atterrissage. » Cette réplique du film La Haine, réalisé en 1995 par Mathieu Kassovitz, colle avec cette bande dessinée.

Jusqu'ici tout va bien

Jusqu'ici tout va bien © Rue de Sèvres, 2024

En 1968, à Brooklyn, la famille Swieteek vit sous le joug d’un père alcoolique, violent, menteur et méchant. Le jeune Douglas ne sait pas encore ce qui l’attend en déménageant à Marysville. Avant, il réalise un de ses rêves d’enfant : il va voir un match de base-ball des Yankees, son équipe préférée. Il obtient même une casquette dédicacée de son idole. À Marysville, Doug rencontre la jeune Lil. Une histoire d’amour adolescente prend racine. Une passion pour le dessin, aussi, avec les planches d’oiseaux du naturaliste Audubon. Mais la bêtise de son père et le retour du Vietnam de son grand frère n’augurent rien de bon pour Doug.

Nicolas Pitz pose sa patte narrative et graphique sur le roman de Gary D. Schmidt. Il nous plonge dans cette histoire familiale attachante et révoltante. Son trait fin, les expressions délicates de ses personnages et la beauté des couleurs font de cette BD un très bon moment de lecture. Tout est devenu compliqué pour Douglas. Mais l’important, c’est pas la chute, c’est l’atterrissage. Jusqu’ici, tout va bien.

Article publié dans le Mag ZOO N°96 Janvier-Février 2024

Haut de page

Commentez et critiquez

1200 caractères restants