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Avery's Blues

couverture de l'album Avery's Blues

Éditeur : Steinkis

Scénario : Angux, Nuria TamaritDessin : Tamarit

Public : À partir de 16 ans

Prix : 17.00€

  • ZOO
    note Zoo4.0

    Scénario

    4.5

    Dessin

    3.5
  • Lecteurs
    note lecteurs
    0 critique

Le synopsis de l'album Avery's Blues

Mississipi, 1935... Son âme? Pas assez pure, le Diable n'en veut pas. Mais s'il lui en fournit une meilleure, en lieu et place de la sienne, marché conclu. Voilà comment, accompagné du pauvre petit Johnny, Avery entame un périple vers le Sud durant lequel les deux acolytes se débarrasseront de leurs carapaces et montreront la véritable couleur de leurs âmes.


La critique ZOO sur l'album Avery's Blues

Avery, jeune chanteur de blues dans les années 30 n’a que sa guitare et son goût pour la musique. Il aimerait devenir célèbre. Un soir, à un carrefour, il rencontre le diable avec lequel il pactise. Ce dernier exige que le bluesman lui amène une âme pure en échange d’une carrière…

Ce livre s’inspire largement de la légende du célèbre bluesman Robert Johnson, idole d’Avery. Il aurait rencontré un soir à un carrefour où il s’était endormi, une ombre immense portant un chapeau. Cette dernière s’est emparée de sa guitare, a joué un morceau et a disparu. Le musicien a ensuite raconté avoir vendu son âme au diable. 
Dans la BD, le Malin demande à ce Faust moderne une âme pure en échange du succès, étant certain que celle du musicien lui reviendra naturellement. Avery rencontre un jeune garçon, dont les parents sont alcooliques, et l’embarque dans un road trip qui s’achèvera par une nouvelle rencontre avec le prince des ténèbres. 
Cet album montre toutes les caractéristiques du Mississipi des années 30 où l’on côtoie la misère, l’alcool, le Ku Klux Klan et surtout le blues. 

T.1 : Avery's Blues


Avery's blue
©Stenkis, 2023

Le scénario est bien construit, nous sommes embarqués avec les protagonistes dans leur voyage qui les conduit à la rencontre diabolique. De péripétie en péripétie, Angux tisse les fils de son histoire jusqu’à un dénouement inattendu. L’auteur n’hésite pas à faire référence au mythe de Johnson tout en réinterprétant la signification de la croisée des chemins (« crossroads »), lieu d’apparition du Malin.

Le dessin de Nuria Tamrit, jeune illustratrice espagnole, est expressif et ses couleurs dans les tons ocres collent parfaitement au récit. Elle est connue pour certains de ses livres plus récents déjà vendus en France. L’éditeur Steinkis a eu une riche idée de republier cet ouvrage de 2016 qui est diablement réussi.

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