ZOO

44 après Ronny

couverture de l'album 44 après Ronny

Éditeur : Glénat BD

Scénario : Michael OlbrechtsDessin : Michael Olbrechts

Collection : 1000 Feuilles

Genres : Humour

Public : À partir de 12 ans

Prix : 20.50€

  • ZOO
    note Zoo4.0

    Scénario

    4.0

    Dessin

    4.0
  • Lecteurs
    note lecteurs
    0 critique

Le synopsis de l'album 44 après Ronny

Victime d’un accident vasculaire cérébral, le vieux Louis ne peut plus rester chez lui avec son épouse. Alors avant qu’il ne parte en maison de repos, sa famille entière a décidé de lui offrir une dernière journée absolument inoubliable. Mais comme tous les invités sont préoccupés par leurs propres petits problèmes, rien ne va se dérouler comme prévu... Il y a d’abord les petits-enfants qui rejettent les frustrations de leurs propres échecs sur les autres, pendant que la mère fait tout pour sauver les apparences. Et puis le frère de Louis, qui fait ressurgir un vieux traumatisme familial que tout le monde voulait oublier. Sans parler du voisin un peu buté qui, par excès d’enthousiasme, provoque une série de catastrophes... Bref, ce sera effectivement une journée mémorable pour tout le monde. Sauf pour Louis.


La critique ZOO sur l'album 44 après Ronny

Tendre, dur, drôle, grave, 44 après Ronny nous fait vivre un week-end familial haut en couleurs, où l’on passe du rire aux larmes en quelques secondes. Un ouvrage réaliste bourré de bons sentiments.

44 après Ronny est l’histoire d’une réunion de famille qui tourne mal.  Le temps d’un week-end, les Chevalier se retrouvent pour fêter le départ du Pépé Louis en maison de santé. Georges et Steph sont deux frères aux antipodes : l’un est obnubilé par sa carrière, l’autre, oisif, sort tout juste d’un chagrin d’amour. Ils ne sont pas vus depuis des années. D’autres personnages viennent se greffer à cette tension déjà palpable pour, sans le vouloir, envenimer les choses : Reggie, l’ancien voisin un peu simplet et surtout Joseph, frère de Louis, « responsable » d’un drame familial, vivant avec une blessure jamais refermée. C’est sur ce terreau propice à l’implosion, que repose l’ouvrage.

Les rassemblements familiaux réveillent des sentiments enfouis, remuent un passé qu’on a préféré oublier... Un peu à la manière de films français comme Le code a changé ou Cuisines et dépendances, 44 après Ronny rentre dans le vif des sentiments, avec humour et émotion. On se laisse emporter par les liens qui unissent cette famille, leurs différends, le rôle que chacun tente de jouer. On s’y identifie, car au fond, toutes les familles ont leurs histoires et, parfois, celles-ci se ressemblent.

Le dessin très soigné offre des arrières plans un peu simplistes qui tranchent avec l’expressivité léchée des protagonistes. Ses couleurs douces et automnales tranchent avec la tension présente dans le scénario pour un effet doux amer.

Avec brio, l’auteur nous convie à la table d’un rendez-vous familial mouvementé, à laquelle on s’assoit avec plaisir, spectateur omniscient d’un univers d’habitude hermétique à tout étranger.

Haut de page

Commentez et critiquez

1200 caractères restants