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Père et Fils, Les Saisons

couverture de l'album Père et Fils, Les Saisons

Éditeur : Editions de la Gouttière

Scénario : Ulf K.Dessin : Marc Lizano

Genres : Humour

Public : Tout public

Prix : 13.70€

  • ZOO
    note Zoo5.0

    Scénario

    5.0

    Dessin

    5.0
  • Lecteurs
    note lecteurs
    0 critique

Le synopsis de l'album Père et Fils, Les Saisons

Un père et un fils. Deux personnages, complices. Des histoires courtes, des moments de vie, des instantanés, des petits riens qui nourrissent une relation. Ensemble, père et fils profitent de chaque instant. La luge, les farces, les jeux vidéos ou encore le temps d’un feu de camp rythment leur vie quotidienne.


La critique ZOO sur l'album Père et Fils, Les Saisons

Père et Fils, c’est un concentré d’enfance et de la relation du garçon au paternel. Marc Lizano et Ulf K. revisitent cette célèbre BD, très populaire dans l’Allemagne des années 1930. C’est drôle, tendre, inventif et touchant. Aussi rond que le dessin. « Pour tous les pères et leurs fils ». Ils ne pouvaient tomber plus juste.

La complicité entre un père et son fils. Leurs jeux, les blagues du grand, les farce du petit. Leurs promenades, leurs moments d’errance et d’inventivité. C’est ce que donne à voir ce recueil de petites histoires de Vater und Sohn. Car avant d’être revisité, Père et fils est né sous le crayon du dessinateur allemand des années 1930, Erich Ohser.

Opposé au parti nazi avant son arrivée au pouvoir, il perdra tout travail avant de dessiner de nouveau sous un pseudo. De 1934 à 1937, 157 épisodes de cinq à six vignettes sont publiés par le Berliner Illustrirte Zeitung et font de cette bande dessinée une des plus populaires outre-Rhin. Marc Lizano s’est approprié ces aventures intemporelles et universelles pour proposer ses propres histoires : Les saisons. Sublimes de simplicité.

Ulf K. a gardé l’esprit du trait rond d'Ohser. Il y ajoute sa patte et un peu de vie en bichromie. Le rouge apporte un supplément d’émotion dans les histoires quotidiennes du papa et de son fiston. Le graphisme est à l’image de la trame narrative : il ne cherche pas midi à quatorze heures mais dévoile l’authenticité d’une bande dessinée pleine de valeurs.

S’il n’est pas toujours de bon ton de s’approprier les vestiges créatifs du passé, il est parfois quelques coups d’éclat dont il serait dommage de priver ses contemporains. Les deux auteurs l’ont bien senti et livrent un adaptation à la fois fidèle à l’esprit de départ du caricaturiste allemand tout en parvenant à apporter leur patte, à la fois scénaristique et graphique.


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