Il était une fois l'apocalypse à New York, ville dans laquelle la vie est très dure. Les humains se sont regroupés en tribus sauvages, des tigres blancs ont envahi la ville et cerise sur le gâteau de l’enfer : certains hommes et animaux ont subi des mutations ! Suivre l'héroïne dans ce monde hostile est plaisant si l’on aime les contes apocalyptiques où l’esthétique l’emporte sur le récit.
Nul ne sait vraiment pourquoi ou comment, mais les humains vivent dans des grottes, chassent des animaux pour survivre et se font chasser par de plus gros prédateurs. Alors quand une tribu de méchants phallocrates capture les femmes de la tribu de Giala, qui a échappé à l’assaut, celle-ci doit retrouver les enfants qui ont été enfermés au fond d'une grotte.
Ce récit post-apocalyptique laisse beaucoup de questions en suspens : à quoi est dû l’état de New York et a priori du monde ? Qui sont ces mystérieux personnages appelés Sorcier et Prophète qui ont l'air de pas trop s'aimer ? Le scénario slalome au milieu de ces éléments n’étant pas aidé par ses dialogues qui manquent de tranchant.Ce one-shot avait sûrement trop d’éléments d’intrigue à caser pour un seul tome, ce qu’on lui pardonne grâce au dessin assez beau.
L’héroïne, sublime rouquine déshabillée, est entourée par une galerie de personnages secondaires amusants et bien campés : mutants aux bras multiples, zébus sauvages, tigres blancs aux yeux effrayants, et même vieux sorcier à la dégaine de hippie. Les couleurs bien employées marquent intelligemment le tempo du récit, entre action et flash-back.
Ce récit post-apocalyptique s’appréciera surtout pour son dessin...