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Un Amour de Stradivarius

couverture de l'album Un Amour de Stradivarius

Éditeur : Nouveau Monde éditions

Scénario : Fabien TillonDessin : Gaël Remise

Genres : Documentaire BD

Public : Tout public

Prix : 22.00€

  • ZOO
    note Zoo3.5

    Scénario

    4.0

    Dessin

    3.0
  • Lecteurs
    note lecteurs
    0 critique

Le synopsis de l'album Un Amour de Stradivarius

Crémone, 1701. De ses doigts de magicien, Stradivarius donne vie aux plus beaux violons du monde. Le destin lui réserve trois surprises : l'amitié, l'amour, la guerre. Une plongée dans la vie du plus célèbre luthier de tous les temps.

« Le ventre d’un violon, c’est une machine où se mêlent et parfois s’opposent les mouvements subtils… lesquels, au lieu de se freiner, s’accolent et s’envolent. Ici, c’est ce que l’on nomme l’âme. Elle doit vibrer d’une certaine façon. »


La critique ZOO sur l'album Un Amour de Stradivarius

Cet album inspiré de la vie de Stradivarius, l’inventeur des célèbres violons éponymes, séduit par son récit. Mais malgré une mise en couleur explosive, le trait n’arrive pas à la cheville de la narration. Les amateurs de musique et de romances devraient tout de même y trouver leur compte.

Véritable perfectionniste, Antonio Stradivari, dit Stradivarius, passe ses jours et ses nuits à peaufiner ses violons. Dans son atelier de Lombardie, la vie du luthier italien est réglée comme du papier à musique, service client compris comme avec son fidèle Vivaldi. Jusqu’au jour où il voit débarquer le Marquis de Bellonne et sa nièce Célinie, dont s’éprend l’artisan-artiste...

Aussi romancée soit-elle, cette histoire du célèbre luthier italien met dans le mille. Son obsession à fabriquer le meilleur violon, sa vie monastique, ses rapports avec les plus grands musiciens, son sens de l’harmonie et de la courbe, qui va d’autant plus se révéler dans sa relation avec la belle Célinie : tout est au cœur de cette belle bande dessinée.

La mise en couleur ressemble à un bouquet de fleurs de printemps. Exquise de couleurs chatoyantes, c’est un vrai concentré de tout ce que peut offrir la palette d’un peintre. On peut adhérer au trait tremblant et inabouti de Gaël Remise : certains, comme Sfar, en ont même fait une marque de fabrique. Mais il a du mal à se hisser au niveau d’une narration que l’on dévore.

En conclure pour autant que le coup de crayon parfois hasardeux en gâcherait le texte serait faire fausse route. Et passer à côté de cet album qu’on lit avec frénésie serait vraiment dommage. Il aurait juste mérité un peu moins de folie picturale et davantage de précision graphique. Pas de quoi remiser ce titre qui gagne tout de même à être lu.


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