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Escobar - El Patron

couverture de l'album Escobar - El Patron

Éditeur : Dargaud

Scénario : Guido PiccoliDessin : Giuseppe Palumbo, Stefano PalumboColoriste : Arianna Farricella

Public : À partir de 16 ans

Prix : 19.99€

  • ZOO
    note Zoo5.0

    Scénario

    5.0

    Dessin

    5.0
  • Lecteurs
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Le synopsis de l'album Escobar - El Patron

Pour devancer une extradition vers les États-Unis en 1991, Pablo Escobar, encore très puissant, se livre à la justice colombienne. On l'installe dans une prison dorée, La Catedral. El Patron raconte les deux dernières années de son existence, de son entrée à La Catedral, ses interrogatoires, sa mégalomanie jusqu'à son ultime fuite dans la jungle de Medellín. Dix-huit mois de traque : 2 000 hommes à ses trousses – paramilitaires colombiens et CIA, avec l'opération Heavy Shadow – qui finissent par l'abattre, le 2 décembre 1993, sur un toit de sa ville natale, Medellín.


La critique ZOO sur l'album Escobar - El Patron

Pablo Escobar, le plus grand narcotrafiquant de tous les temps, reste un mythe. Mais il fut avant tout un boucher sanguinaire qui fit trembler son pays, la Colombie, et les Etats-Unis. Après l’incontournable série Narcos, cette BD le retranscrit à merveille. Récit haletant et graphisme latino.

On l’appelait El Patron. Le Chef. Pablo Escobar, plus gros trafiquant de drogue de tous les temps, a mis son pays à feu et à sang, tout en protégeant les petits, les opprimés, les plus nécessiteux, comme lui l’avait été dans son quartier de Medellin. Mais plus sa traque s’organise, moins le bourreau n’a de limite, se victimisant sans cesse. Jusqu’au faux pas.

Le récit des aventures du célèbre narcotrafiquant colombien est mené tambour battant dans cet épais roman graphique au rythme haletant. Si la BD peut laisser un peu le lecteur sur sa faim après avoir vu les deux saisons de l’excellente série Narcos sur Netflix, elle n’en paraît que plus objective et enjolive moins le personnage, qui reste quand même une des pires crapules engendrées par l’humanité.

Le décorum est mis en place avec succès. Les cases dégagent le parfum de ce pays d’Amérique latine, aussi dangereux qu’attirant. El Patron est croqué avec brio, le portrait est fidèle au personnage : un côté kitsch, désuet et décalé pour un homme brillant qui mit son cerveau au service des pires entreprises, la maîtrise de la cocaïne du laboratoire à la revente et la gestion du crime organisé qui en découle.

Il est des mythes qui ne s’épuisent jamais. C’est le cas de Pablo Escobar qui, longtemps après sa mort, continue d’alimenter les fantasmes et une certaine fascination que nous pouvons avoir pour les personnages qui ont construit leur vie dans l’illégalité.


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