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Manufacture des belles enveloppes

couverture de l'album Manufacture des belles enveloppes

Éditeur : Delcourt

Scénario : Chris OliverosDessin : Chris Oliveros

Collection : Outsider

Genres : Récit de vie

Public : Tout public

Prix : 15.50€

  • ZOO
    note Zoo2.0

    Scénario

    2.0

    Dessin

    2.0
  • Lecteurs
    note lecteurs
    0 critique

Le synopsis de l'album Manufacture des belles enveloppes

Le chef d’une entreprise artisanale perd pied devant l’évolution du progrès technique. Le premier roman graphique de Chris Oliveros, fondateur de la maison d’édition d’excellence Drawn and Quarterly.

L’action se déroule en Amérique du Nord, dans les années 1950. Chef d’entreprise, Jack Cluthers ne parvient plus à joindre les deux bouts. Petit à petit, il perd pied. Face à la concurrence industrielle, le commerce artisanal des belles enveloppes de papier est voué à disparaître. Cluthers délaisse sa vie familiale et s’acharne, envers et contre tout. Jusqu’à l’issue fatale.


La critique ZOO sur l'album Manufacture des belles enveloppes

Un thème intéressant, mais un scénario et un dessin trop faiblards pour convaincre. La Manufacture des belles enveloppes plonge dans la vie d’un fabricant américain d’enveloppes en pleine faillite dans les années 1950 avec l’élan nécessaire pour en faire une grande BD. Malheureusement, la bonne idée de départ manque de profondeur narrative et graphique.

Jack Cluthers pilote une petite entreprise artisanale qui fabrique des enveloppes dans l’Amérique des années 1950. Mais déjà, les géants industriels vont avoir raison de son activité et mener la vie dure à l’artisan. Il en voit de toutes les couleurs. Qu’à cela ne tienne, ce bon petit chef d’entreprise s’accroche bec et ongles à sa manufacture dans l’espoir de parvenir à la sauver. Mais les enveloppes qu’il conçoit ont beau être belles et soignées, cela ne suffit malheureusement pas et l’entraîne dans une fuite en avant. Jusqu’à mettre sa vie privée en danger.

La Manufacture des belles enveloppes

L’idée de départ de cette histoire affiche beaucoup d’originalité. L’angle est insolite, le contexte bien planté. Jusqu’ici, tout va bien. Mais tous ces ingrédients ne font pas pour autant systématiquement une bonne bande dessinée. Si on assiste à la détresse du personnage principal et l’écroulement du monde qu’il a construit, on peine en revanche à vraiment plonger au cœur d’un récit qui manque de profondeur. La chute est prévisible. Elle ajoute un peu plus de déception à un scénario qui pêche déjà trop.

La Manufacture des belles enveloppes

On est plus proche d’un trait minimaliste que des espérances graphiques qu’on pouvait placer dans ce titre à première vue prometteur : un univers bien ancré dans 50’s avec son lot de nostalgie, des personnages expressifs, le décor vintage d’une fabrique d’un autre temps... Il manque tout ça.

Ce déficit de supplément d’âme picturale et graphique est vraiment dommage quand on observe le potentiel de l’idée d’origine. Ce petit album pensé au Canada aurait mérité mieux.

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