ZOO

Black Sands

couverture de l'album Black Sands

Éditeur : Rue de Sèvres

Scénario : Tiburce OgerDessin : Mathieu Contis

Genres : Fantastique, Historique

Public : À partir de 12 ans

Prix : 18.00€

  • ZOO
    note Zoo3.0

    Scénario

    3.0

    Dessin

    3.0
  • note lecteurs3.0
    2 notes pour 2 critiques

Le synopsis de l'album Black Sands

Pacifique, 1943. La guerre fait rage entre le Japon et les États-Unis. Les quelques rescapés d’un affrontement en mer échouent sur une petite île. Leur situation, déjà périlleuse, bascule dans l’horreur quand ils sont attaqués par des créatures, plus zombies que Japonaises… bientôt le caporal Joseph Grégovitkz reste seul survivant. Mais le pire est encore devant lui !


La critique ZOO sur l'album Black Sands

Après avoir échoué sur une île, Joseph Grégovitkz est l'unique survivant d'une attaque de zombies. À ses côtés, on découvre une autre terrible facette de la Seconde Guerre mondiale, entre morts-vivants et expériences sadiques... De l’horreur dans tous les sens du terme pour un album à la croisée des genres.

En 1943, un navire américain subit une violente attaque des Japonais dans le Pacifique. Seul un petit groupe réussit à survivre à bord d'une embarcation de fortune. Ils échouent sur une île inconnue qui s'avère rapidement très hostile. Des espèces de zombies attaquent les rescapés et seul le caporal Joseph Grégovitkz survit. D’où sortent-ils ? D’une base secrète japonaise où des tests biologiques atroces sont effectués sur des prisonniers. Rejoint par un commando américain en mission spéciale, Joseph tentera de trouver ce camp de l’horreur.

Black Sands

Black Sands s'inspire très librement de l’unité 731, qui a tué entre 3 000 et 12 000 cobayes humains. Si les zombies sont bien une invention des auteurs, l'aspect le plus terrifiant de l'album est malheureusement avéré. Des essais biologiques et autres vivisections sans anesthésie ont bien été réalisés à grande échelle dans le but d'inventer des armes chimiques les plus efficaces possibles.

L’atout de cet album n'est pas son ambiance oppressante mais sa mise en exergue de crimes de la Seconde Guerre mondiale plutôt méconnus et encore plus terrifiants que les zombies qu’ils engendrent... Le récit, bien documenté, montre bien certains enjeux politiques de ces « recherches » avec la mission américaine, clairement prévue pour profiter des résultats expérimentaux.

Le dessin, réaliste et détaillé, sait jongler entre horreur réelle et créatures fantastiques. Un grand travail se lit sur les visages des personnages, dont certains reprennent des figures historiques, notamment Shiro Ishii, le coordinateur de ces barbaries.

Un regard original sur des atrocités de la Seconde Guerre mondiale... avec des zombies.


Les 2 actualités autour de l'album Black Sands

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Commentaires et critiques (2)

note de la critique de nicholas

3.0

Voici l'adaptation très personnelle de Tiburce Oger et Mathieu Contis de L'Unité 731. Nous sommes entre faits historiques et SF. J'ai passé un bon moment de lecture, bien scénarisé.... Le dessin de Tiburce n'est en revanche pas le plus en adéquation avec l'histoire.

Finalement un livre Historique (un fameux Docu-BD) sur le centre 731, m'aurait finalement plus interpellé. Le centre 731 a été créé en 1932 par mandat impérial et était géré par Shirō Ishii (mort de sa belle mort!). C'était une unité militaire de recherche bactériologique de l'Armée impériale japonaise, qui a employé des milliers de chercheurs, et effectuait des expérimentations sur des cobayes humains comme des vivisections sans anesthésie ou des recherches sur diverses maladies comme la peste, le typhus et le choléra en vue de les utiliser comme armes bactériologiques. Les expérimentations bactériologiques pratiquées au Mandchoukouo, notamment par largage aérien, ont fait entre 300000 et 480000 victimes. Au sein même du centre, c'est entre 3000 et 12000 morts. L'Unité 731 est aujourd'hui reconnue responsable de crimes de guerre et crimes contre l'humanité.

Le 02/11/2017 à 10h11

note de la critique de bmentzer

3.0

Un peu de deuxième guerre mondiale, un peu de zombie. L'album se lit bien, on passe un bon moment d'action... mais rien d'immanquable.

Le 05/04/2016 à 21h30