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La Prisonnière du brouillard

couverture de l'album La Prisonnière du brouillard

Éditeur : Casterman

Scénario : Guillaume GuéraudDessin : David Sala

Collection : Album Jeunesse

Public : De 6 à 11 ans

Prix : 14.95€

  • ZOO
    note Zoo5.0

    Scénario

    5.0

    Dessin

    5.0
  • Lecteurs
    note lecteurs
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Le synopsis de l'album La Prisonnière du brouillard

Dans le village où se passe ce conte, tout le monde se défie du lac Clameur, une étendue d’eau mystérieuse et menaçante, sur laquelle s’étend en permanence une nappe de brouillard, même quand il fait beau.

Mais ce jour-là, captivé par le cerf-volant qu’il fait tournoyer au-dessus des toits, le jeune narrateur de cette histoire oublie toute prudence pour se lancer à la poursuite du cerf-volant, dont les attaches se sont brisées. Et qui le mène tout droit au lac Clameur. Là, au coeur du brouillard, il discerne la silhouette spectrale d’une jeune fille aux très longs cheveux blancs. Ose la rejoindre. Et apprend de ses lèvres diaphanes qu’elle est prisonnière du brouillard. Une captive de légende que seul son souffle parviendrait à libérer de l’étreinte invisible. Mais son souffle, poursuit-elle, est enfermé dans un coquillage au milieu du lac, dissimulé sous les roches. Pas de doute, il faut plonger !

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La critique ZOO sur l'album La Prisonnière du brouillard

Alors qu’il s’amuse avec son cerf-volant, un enfant est entrainé vers un lac interdit et réputé maudit. Commence alors une aventure, où il devra se montrer courageux pour découvrir d’autres réalités. Ce court album délicatement écrit et illustré saura trouver des lecteurs parmi les amateurs de poésies visuelles et littéraires.

Le narrateur, un jeune garçon dont on ne connaît pas le nom, égare son cerf-volant près du lac Clameur. « Mieux vaut se couper un pied plutôt que le tremper dans le lac Clameur. » lui a-t-on dit. Se défiant des avertissements, il s’engage vers le lac. Il y découvrira des épreuves et troquera son cerf-volant contre le baiser d’une princesse.

Guillaume Guéraud offre un récit où la poésie prime, embarquant le lecteur dans un monde de douceur et de couleurs pastel. Peu importe si un brouillard épais recouvre le lac. Ce n’est pas parce qu’on ne voit pas les choses qu’elles sont menaçantes. Cette belle histoire est une ode aux ressentis. En s’écoutant, le narrateur prouve que les on-dit peuvent nous empêcher de découvrir de belles choses.. Une jolie morale pour une histoire tout en douceur : l’amour est la récompense de ce courageux garçon.

Ce tendre récit d’apprentissage trouve son pendant avec le pinceau de David Sala. Le doux visage qui apparaît sur la couverture n’est qu’un premier pas vers cette énigmatique prisonnière. Faisant fi d’un dessin qui se voudrait simplement illustratif, le dessinateur recrée la poésie du texte en dressant des tableaux qui s’observent en lisant l’histoire ou sans elle.

Rarement le texte et le dessin n’ont été aussi en accord dans l’imaginaire poétique qu’avec La Prisonnière du brouillard, un livre magnifique, à offrir aux enfants et aux adultes avides de beauté...


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