ZOO

Les variations d'Orsay

couverture de l'album Les variations d'Orsay

Éditeur : Futuropolis

Scénario : Manuele FiorDessin : Manuele Fior

Genres : Documentaire BD

Public : À partir de 12 ans

Prix : 16.00€

  • ZOO
    note Zoo4.0

    Scénario

    4.0

    Dessin

    4.0
  • Lecteurs
    note lecteurs
    0 critique

Le synopsis de l'album Les variations d'Orsay

À l’occasion de l’Exposition universelle de 1900, de nouveaux bâtiments furent construits à Paris, qu’ils soient amenés à rester comme la gare d’Orsay, ou à être détruits comme la tour Eiffel. Plus d’un siècle plus tard, on sait ce qu’il est advenu de ces monuments et la gare d’Orsay est devenue l’un des plus beaux musées du monde, accueillant les chefs-d’oeuvre impressionnistes. Il transforme ainsi la gardienne du musée en charmeuse de serpent du douanier Rousseau !

Il suit à la trace le jeune Edgar Degas pour son premier rendez-vous chez Ingres, ou Monet imaginant qu’il va peindre la gare St Lazare. Si Manuele Fior reproduit le plus fidèlement possible les tableaux cités, respectant les styles des artistes, il bouscule les conventions et les époques pour faire revivre toutes ces oeuvres, chefs-d’oeuvre universels ou tableaux méconnus, s’attardant sur des détails pour mieux nous en faire ressortir la beauté !


La critique ZOO sur l'album Les variations d'Orsay

Ancienne gare devenu musée emblématique, Orsay a de nombreux secrets à dévoiler. Manuele Fior mélange anecdotes historiques, envolées oniriques et révélations artistiques pour montrer, avec talent, le musée sous un jour nouveau.

Deux amies se retrouvent à la gare d’Orsay pour découvrir la pièce maîtresse de l’exposition universelle de Paris, une certaine tour de l’ingénieur Eiffel. Une guide du musée bougonne contre un badaud figé devant un tableau et rêve de la charmeuse de serpent de Rousseau. Un Degas anxieux s’en va rencontrer le maître Ingres tandis que les futurs impressionnistes sont méprisés par leurs contemporains.

Manuele Fior imagine un bel hommage au musée d’Orsay en mêlant son histoire, celle de ses peintres, de ses visiteurs et de ses gardiens. Le tout est chapeauté par l’aura bienveillante d’une Eve noire nue avec un serpent comme collier. Cet ouvrage est l’occasion pour le lecteur de découvrir quelques dessous de ce musée, mais surtout de ses peintres célèbres tels que Rousseau, Monet et les autres grands impressionnistes.


Le dessin de Manuele Fior est tout simplement sublime. Reprenant à son compte la « charmeuse de serpents » de Rousseau ou encore la danseuse de Degas, il fait vibrer les cases de son album de l’histoire de l’art français du début du XXe siècle. Le style utilisé dans le reste de son récit respire l’Art Nouveau et plonge le lecteur dans l’ambiance du quartier d’Orsay.

Tantôt onirique et artistique, tantôt historique et anecdotique, le récit de Manuele Fior ne donne qu’une envie : retourner 1, rue de la Légion d’Honneur voir la collection d’un des plus beaux musées de Paris. Hommage réussi.

Haut de page

Commentez et critiquez

1200 caractères restants