ZOO

Sans pardon

couverture de l'album Sans pardon

Éditeur : Le Lombard

Scénario : Hermann, Yves H.Dessin : Hermann, Yves H.Coloriste : Hermann

Collection : Signé

Genres : Aventure

Public : À partir de 16 ans

Prix : 14.45€

  • ZOO
    note Zoo4.0

    Scénario

    3.5

    Dessin

    5.0
  • Lecteurs
    note lecteurs4.0
    1 note pour 0 critique

Le synopsis de l'album Sans pardon

Les chasseurs de prime ont enfin retrouvé la trace de Carter, le bandit le plus recherché du pays. Prêt à tout pour sauver sa peau, ce dernier abandonne sa famille aux mains de ses poursuivants. Dix ans plus tard, son fils est à son tour devenu un hors-la-loi sans pitié. Rongé par les remords, Carter décide le sauver à tout prix du sort qui l'attend.


La critique ZOO sur l'album Sans pardon

En se réfugiant dans le ranch paternel où vivent également sa femme, Elisabeth, et Jeb, son jeune fils âgé de douze ans, l’outlaw Buck Carter va déchaîner un ouragan de violence. Seize ans après son mémorable On a tué Wild Bill, Hermann renoue avec bonheur avec le western, cette fois sur un scénario d’une noirceur absolue signé par son fils, Yves H..

Traqué par un groupe de cavaliers dépenaillés mené par l’US Marshall Masterson, Buck Carter les amène jusqu’à son ranch. S’il parvient à s’échapper lâchement de leur assaut meurtrier, son fils est pris en otage par ses poursuivants.

Depuis déjà quelques années, au fil de ses interviews comme de toutes ses dernières créations, Hermann ne cesse de clamer son écœurement face à la nature humaine. À ses yeux, l’Homme est définitivement la créature la plus néfaste sur Terre, une erreur de la nature. On peut certes lui reprocher un net essoufflement au niveau de son inspiration scénaristique depuis déjà une bonne dizaine d’épisodes de Jeremiah, sa série de cœur qui l’a définitivement révélé en tant qu’auteur complet. Cependant il a toujours su se renouveler en s’investissant dans des projets ponctuels en abordant une variété de genres avec un égal bonheur.

En lui proposant ce retour au genre, Yves H., qui signe là son meilleur scénario, rebooste magistralement l’inspiration graphique de son père. Dans la lignée des westerns crépusculaires également influencés par le « western spaghetti », il exploite sur un mode purement behavioriste, une galerie de personnages tous plus répugnants les uns que les autres.

Le dessin en couleur directe est tout simplement somptueux, à l’instar de la couverture de l’album, peut-être la plus belle qu’Hermann n’ait jamais signée. Voilà une année 2015 qui démarre sur les chapeaux de roues.


La bande annonce sur l'album Sans pardon

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