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Le Fils de la perdition

couverture de l'album Le Fils de la perdition

Éditeur : Soleil

Scénario : Christophe BecDessin : RedColoriste : Paolo Francescutto

Collection : Fantastique

Genres : Fantastique, Polar / Thriller

Public : À partir de 12 ans

Prix : 16.95€

  • ZOO
    note Zoo3.0

    Scénario

    3.5

    Dessin

    3.0
  • Lecteurs
    note lecteurs
    0 critique

Le synopsis de l'album Le Fils de la perdition

La vie de Perkis Sambatan bascule le jour ou une jeune femme enceinte se jette sous les roues de la rame de métro qu’il conduit.

Traumatisé par cet évènement et ne parvenant pas à s’enlever cette terrible image de la tête, Perkis mène son enquête. Il découvre que la jeune femme était persuadée de porter dans son ventre l’Antéchrist et que son geste de désespoir devait permettre de sauver l’Humanité.

Réalité ou divagations d’une fanatique ?

Toujours est-il que depuis ce suicide, Perkis perçoit les signes annonciateurs d’une future Apocalypse.


La critique ZOO sur l'album Le Fils de la perdition

Ca arrive à presque tous les conducteurs de métro, un suicide. Mais Perkis, lui, découvre que la femme qui se tue sous sa rame cherchait à éviter l’apocalypse et la venue de l’Antéchrist. Un one-shot délicieux, notamment pour sa chute...

Perkis est traumatisé par le suicide d’une femme enceinte sous sa rame. En tentant de percer le mystère de ce suicide, il découvre progressivement que la fin du monde approche, comme souvent dans les polars ésotériques de ces dernières années. Face à ce qu’il découvre et à son impuissance, Perkis rend les armes et participe au chaos qui déferle sur le monde.

Le Fils de la perdition nous raconte l’apocalypse mais à travers les yeux d’un homme qui ne peut rien y changer. Ce point de vue est un pari osé et réussi que nous proposent Christophe Bec et Andrea Mutti. Ils nous content une histoire qui se passe de héros alors que ce type de scénario est habituellement centré sur celui qui sauvera le monde in extremis.

Le dessin est en parfaite adéquation avec le scénario. Chaque page est passée derrière un filtre bleu, sépia ou atténuant les couleurs. Ce procédé donne l’impression d’être derrière un écran et renforce la sensation d’impuissance face aux événements. Malgré un dessin qui pourrait être plus achevé, une ambiance vraiment particulière est créée.

Les traits, mal définis, évacuent les détails qui importent peu, mais appuient l’impression de malaise qui suit Perkis. Alors que son enquête et sa dépression progressent, les médicaments qu’il ingurgite ne l’aident pas à y voir plus clair… plongeant le lecteur dans le même flou.

Cette bande dessinée est un défi réussi qui combine une fin malheureuse et un dessin dépressif : sans que l’on ne s’y attende, ça fait du bien !


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