ZOO

Retour au Congo

couverture de l'album Retour au Congo

Éditeur : Glénat BD

Scénario : Yves H.Dessin : Hermann

Collection : Caractère

Genres : Aventure, Polar / Thriller

Public : À partir de 16 ans

Prix : 13.90€

  • ZOO
    note Zoo1.5

    Scénario

    1.0

    Dessin

    2.0
  • Lecteurs
    note lecteurs1.0
    1 note pour 0 critique

Le synopsis de l'album Retour au Congo

L’hommage d’Hermann aux grands récits d’aventure de l’âge d’or de la bande dessinée franco-belge.
Belgique, fin des années 20. Le corps d’Évariste Brancard est retrouvé noyé dans un canal de Bruxelles. Rémy Georget, journaliste au quotidien « Le Matin », découvre qu’un membre de sa famille – son oncle Célestin, reclus au Congo – est lié à la victime. Il parvient à persuader M. Lingot, conservateur du musée du Congo belge, d’embarquer sur un paquebot avec lui pour la colonie dans l’espoir d’y retrouver cet oncle oublié. Mais, à bord, Lingot est retrouvé poignardé et c’est Rémy, surpris sur le lieu de crime, qui est accusé ! Parvenant à s’enfuir in extremis au débarquement, il va découvrir que ces meurtres successifs ont en réalité un lien avec les violences commises par les pionniers au Congo sous Léopold II…

Avec Retour au Congo, Hermann et Yves H. nous plongent dans l’Afrique des années...

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La critique ZOO sur l'album Retour au Congo

Comment rater un hommage à la BD ou le voyage d’un journaliste au Congo belge… Un jeune journaliste belge (sic !) s’engage dans un voyage sur les traces de son passé. Celles-ci le mènent au Congo où… rien ne se passe ! Une BD décevante malgré des dessins optimistes et une histoire qui offrait des perspectives.

Retour au Congo sonne comme un coup d’épée dans l’eau, le titre fait rêver et le rendu, pleurer. Comprenez, une BD dans la ligne de Tintin avec le dessinateur de Jeremiah aux commandes, ça donne envie. Mais là où Tintin donnait au moins à voir la colonisation belge, Retour au Congo donne à voir un champ de fleurs.

Les Congolais sont les grands absents de cette BD. Ses protagonistes, tous blancs, apparaissent au détour d’une case en train de danser en costume trois pièces ou alors affublés d’uniformes coloniaux, deux symboles forts !

Ils se divisent entre les méchants, les gentils et les bêtas qui tentent, en vain, de faire apparaître de l’humour dans une histoire qui manque de suspense. L’oncle du journaliste a le rôle d’un Haddock, toujours imbibé et à créer des ennuis, mais ne fait pas rire. Arrivé à la fin du tome, on est tiraillé entre lui recommander les alcooliques anonymes ou le jeter d’une falaise.

Le dessin est au rendez-vous, heureusement ! Les savanes sont belles, on en aurait presque chaud. Mais, là encore, on est déçu par les deux personnages principaux, le journaliste et son oncle dont le faciès évolue au fil des pages. On a du mal à fixer le profil du héros, tour à tour candide puis roublard, à la tête d’enfant ou d’homme viril.

On est perdu dans une histoire sans queue ni tête qui s’étire douloureusement sur 56 pages et laisse présager une suite. Des jolis paysages de cartes postales en vue, mais sans plus...

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