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Un soupçon d’insouciance avec Eva Roussel

Besoin d’un brin de douceur ? La Toile montante vous propose une escapade dans l’univers merveilleux d’Eva Roussel. Portrait de cette blogueuse lyonnaise, qui allie réalité et onirisme à la perfection sur son blog !

La BD comme compagnon

Le dessin a toujours occupé une place importante dans la vie d’Eva Roussel. Tant qu’elle avait un crayon sous la main, elle pouvait compter sur ce vieil ami qui ne l’a jamais abandonnée. Ni lorsque les écoles d’Art lui ont refusé d’ouvrir leurs portes, ni lorsque son ancien poste de graphiste à Paris étouffait sa créativité : « Même si le webdesign me plaisait énormément, les tâches étaient trop redondantes. Je devais toujours me fixer à la même charte, au même pliant... »

Entre 2008 et 2016, le trait rond d'Eva Roussel a eu le temps de s'affirmer.

Fatiguée d’un métier dans lequel aucune prise de risque n’était possible, Eva décide de prendre le large à Lyon, afin de réaliser son plus gros défi : devenir illustratrice freelance. De commande en commande, la jeune renoue avec cette imagination débordante d’espièglerie et de fantaisie. Il ne manquait plus qu’un soupçon de courage pour que celle-ci illumine les pages de son blog.

Un peu de douceur dans ce monde de brutes

Pour cette Toile montante, Eva Roussel a griffoné deux personnages du dessin animé de son enfance : Brisby et le Secret de Ninmh.

Pour cette Toile montante, Eva Roussel a

griffonné deux personnages du dessin animé

de son enfance : Brisby et le Secret de Ninmh.

Des albums de Bételgeuse de son enfance, aux romans graphiques de Marjane Satrapi découverts au lycée, l’amour d’Eva pour la BD n’a cessé de mûrir avec elle. Mais malgré ce large spectre de références, la blogueuse admet son affection sans bornes pour la littérature jeunesse. La voix chargée de tendresse, elle nous raconte cette enfance bercée par les ouvrages d’Anthony Browne et les petites fées de Loisel qu’elle reproduisait sur les murs de sa chambre. Car tout respire la nostalgie chez Eva. Aussi bien dans l’éclat de malice qui scintille à travers les verres de ses lunettes, que sur son blog.

Empreints d’une douceur et d’une poésie sans égal, ses billets sont un joli clin d’œil à l’âge tendre « où l’on est doué d’une réflexion incroyable. On ne trouvera jamais autant de philosophie et de poésie que dans les mots d’un enfant. » affirme l’auteure. Une insouciance qu’elle déverse dans ses planches, racontant et magnifiant chaque parcelle de son existence : « Cela me permet d’avoir un recul sur les moments que j’ai vécus, des plus joyeux aux plus sombres, en passant par les plus couillons ! » rit-elle.

Le web, un souffle de liberté

Si la fantaisie d’Eva est au cœur de son œuvre, celle-ci n’aurait pas trouvé meilleur écrin que sur son blog. Grâce à Internet et au numérique, l’illustratrice continue sans relâche à repousser les limites de son imagination et de sa production : « Dessiner au stylet graphique a toujours été agréable pour moi. J’arrive plus facilement à établir mes nuanciers de couleur, et donner un rendu plus net à mon trait rond. » déclare-t-elle avant d’ajouter : « Mais j’admets que la plume et l’encre de Chine apportent la touche d’onirisme que je recherche énormément en dessin. »

Fan de Harry Potter, Eva Roussel a rendu honneur à un objet emblématique de la saga : les cartes Chocogrenouilles.

Fan de Harry Potter, Eva Roussel a rendu honneur à un objet emblématique de la saga : les cartes Chocogrenouilles.

Après plusieurs années à arpenter les recoins de la toile, l’éternel combat entre la BD papier et la BD numérique continue à tirailler Eva : « Le numérique ne remplacera jamais le toucher, l’odeur du papier, ni la satisfaction de posséder un ouvrage sur ses étagères. » Toutefois, le web reste pour elle une belle vitrine qui lui a permis de décrocher d’importants contrats. On trouve notamment une collaboration avec Isabelle Bottier, pour qui elle illustrera les aventures des Enfants du Bayou. Quand elle n’est pas trop accaparée par ce projet à quatre mains, Eva se concentre sur l’édition papier de Mon beau-père, ce héros. Première BD qu’elle compose seule, cette série de billets rend hommages aux anecdotes incroyables que son beau-père lui narrait durant sa jeunesse. De quoi donner du grain à moudre à cette plume enfantine, qui n’a pas fini de nous émerveiller...

Dans Mon beau-père ce héros, Eva Roussel retourne dans le passé de ce beau-père qui a vécu des instants extraordinaires.

Dans Mon beau-père ce héros, Eva Roussel retourne dans le passé de son beau-père.

Besoin d’un brin de douceur ? La Toile montante vous propose une escapade dans l’univers merveilleux d’Eva Roussel. Portrait de cette blogueuse lyonnaise, qui manie réalité et onirisme à la perfection !
La BD comme compagnon
Le dessin a toujours occupé une place importante dans la vie d’Eva Roussel. Tant qu’elle avait un crayon sous la main, elle pouvait compter sur ce vieil ami qui ne l’a jamais abandonnée. Ni lorsque les écoles d’Art lui ont refusé d’ouvrir leurs portes, ni lorsque son ancien poste de graphiste à Paris étouffait sa créativité : « Même si le webdesign me plaisait énormément, les tâches étaient trop redondantes. Je devais toujours me fixer à la même charte, au même pliant… »
Fatiguée d’un métier dans lequel aucune prise de risque n’était possible, Eva décide de prendre le large à Lyon, afin de réaliser son plus gros défi : devenir illustratrice freelance. De commande en commande, la jeune renoue avec cette imagination débordante d’espièglerie et de fantaisie. Il ne manquait plus qu’un soupçon de courage pour que celle-ci illumine les pages de son blog.
Un peu de douceur dans ce monde de brutes
Des albums de Bételgeuse de son enfance, aux romans graphiques de Marjane Satrapi découverts au lycée, l’amour d’Eva pour la BD n’a cessé de mûrir avec elle. Mais malgré ce large spectre de références, la blogueuse admet son amour démesuré pour la littérature jeunesse. La voix chargée de tendresse, elle nous raconte cette enfance bercée par les ouvrages d’Anthony Browne et les petites fées de Loisel qu’elle reproduisait sur les murs de sa chambre. Car tout respire la nostalgie chez Eva. Aussi bien dans l’éclat de malice qui scintille à travers les verres de ses lunettes que sur son blog.
Empreints d’une douceur et d’une poésie sans égal, ses billets sont un joli clin d’œil à l’âge tendre « où l’on n’est doué d’une réflexion incroyable. On ne trouvera jamais autant de philosophie et de poésie que dans les mots d’un enfant. » affirme l’auteure. Une insouciance qu’elle déverse dans ses planches, racontant et magnifiant chaque parcelle de son existence : « Cela me permet d’avoir un recul sur les moments que j’ai vécus, des plus joyeux aux plus sombres, en passant par les plus couillons ! » rit-elle
Le web, un souffle de liberté
Si la fantaisie d’Eva est au cœur de son œuvre, celle-ci n’aurait pas trouvé meilleur écrin que sur son blog. Grâce à Internet et au numérique, l’illustratrice continue sans relâche à repousser les limites de son imagination et de sa production : « Dessiner au stylet graphique a toujours été agréable pour moi. J’arrive plus facilement à établir mes nuanciers de couleur, et donner un rendu plus net à mon trait rond. » déclare-t-elle avant d’ajouter : « Mais j’admets que la plume et l’encre de Chine apportent la touche d’onirisme que je recherche énormément en dessin. »
Après plusieurs années à arpenter les recoins de la toile, l’éternel combat entre la BD papier et la BD numérique continue à tirailler Eva : « Le numérique ne remplacera jamais le toucher, l’odeur du papier, ni la satisfaction de posséder un ouvrage sur ses étagères. » Toutefois, le web reste pour elle une belle vitrine qui lui a permis de décrocher d’importants contrats. On trouve notamment une collaboration avec Isabelle Bottier, pour qui elle illustrera les aventures des Enfants du Bayou. Quand elle n’est pas trop accaparée par ce projet à quatre mains, Eva se concentre sur l’édition papier de Mon beau-père, ce héros. Première BD qu’elle compose seule, cette série de billets rend hommages aux anecdotes incroyables que son beau-père lui narrait durant sa jeunesse. De quoi donner du grain à moudre à cette plume enfantine, qui n’a pas fini de nous émerveiller…
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Commentaire (1)

Joli graphisme

Le 23/04/2017 à 00h46